Le parcours pour devenir notaire demande du temps et une formation exigeante. Il faut compter entre sept et huit années d’études, jalonnées de cours théoriques et de stages pratiques. Après une licence en droit, le futur notaire s’oriente vers un master en droit notarial, puis choisit entre la voie universitaire et la voie professionnelle. Chaque étape prépare à l’exercice d’un métier de confiance, au cœur de la vie juridique des particuliers et des entreprises. Dans ce guide, vous découvrirez en détail les étapes, les missions, les qualités requises, le coût des études, les perspectives de carrière et les salaires liés à cette profession prestigieuse.
| Étapes du parcours | Contenu principal |
|---|---|
| Licence en droit | 3 ans d’études juridiques générales |
| Master en droit notarial | 2 ans de spécialisation approfondie |
| Voie universitaire ou professionnelle | Choix du parcours de formation pratique |
| Stages obligatoires | Mise en situation réelle dans des études notariales |
| Examen ou mémoire final | Validation académique ou professionnelle |
| Installation ou salariat | Exercice du métier de notaire salarié ou indépendant |
- Le parcours complet dure en moyenne 7 à 8 ans après le bac.
- Deux voies existent : universitaire ou professionnelle, chacune avec ses spécificités.
- Les stages sont obligatoires et déterminants pour obtenir le diplôme.
- Un notaire peut commencer comme salarié avant de s’installer à son compte.
Comment devenir notaire ?

Étape 1 : Obtenir une licence en droit
La première étape pour devenir notaire consiste à obtenir une licence en droit. Ce cycle de trois ans couvre l’ensemble des bases juridiques : droit civil, droit pénal, droit constitutionnel et droit des affaires. Cette formation ouvre la voie aux masters spécialisés et constitue le socle indispensable pour progresser vers le notariat.
Étape 2 : Poursuivre avec un master en droit notarial
Le master en droit notarial dure deux ans. Il approfondit les matières clés comme le droit immobilier, le droit de la famille, le droit des sociétés et la fiscalité. Les étudiants bénéficient souvent de séminaires pratiques animés par des notaires en exercice.
Étape 3 : Choisir la voie universitaire ou professionnelle

Deux options existent pour finaliser la formation :
- La voie universitaire : elle repose sur la rédaction d’un mémoire de recherche et la validation d’un diplôme supérieur de notariat.
- La voie professionnelle : elle impose un stage en alternance dans une étude notariale, accompagné de cours dispensés par un centre régional de formation.
Ce choix influence la durée et la nature des épreuves finales.
Étape 4 : Réaliser les stages pratiques obligatoires
Les stages représentent une phase centrale de la formation. Ils permettent de travailler directement sur des dossiers, de rencontrer des clients et d’assister à la rédaction d’actes notariés. Ces expériences plongent l’étudiant dans la réalité du métier et conditionnent l’accès au diplôme final.
Étape 5 : Réussir l’examen ou valider le mémoire de fin d’études
Selon la voie choisie, l’étudiant passe un examen professionnel ou soutient un mémoire. Ces épreuves marquent la validation officielle de la formation et autorisent l’inscription au tableau des notaires stagiaires.
Étape 6 : Prendre ses fonctions comme notaire salarié ou s’installer

Après obtention du diplôme, deux possibilités s’ouvrent : travailler comme notaire salarié dans une étude existante, ou entreprendre une installation personnelle. L’installation nécessite parfois l’achat ou la création d’un office notarial, ce qui implique un investissement financier important.
Quelles sont les missions principales d’un notaire ?
Le notaire intervient dans des domaines variés : contrats de mariage, ventes immobilières, successions, donations ou création d’entreprises. Il sécurise juridiquement les actes et leur confère une valeur authentique. Il agit à la fois comme conseiller et garant de la légalité des transactions.
Quelles qualités faut-il pour exercer ce métier ?
Exercer ce métier exige rigueur, organisation et sens de la confidentialité. Le notaire doit posséder une excellente capacité d’écoute, car il accompagne les clients dans des moments importants : acquisition d’un bien, préparation d’une succession ou transmission d’entreprise.
Combien de temps faut-il pour devenir notaire ?

Le parcours complet dure en moyenne entre 7 et 8 ans après le baccalauréat. Cette durée inclut la licence, le master, la spécialisation et les stages pratiques.
Quel est le coût des études pour devenir notaire ?
Le coût dépend de l’université fréquentée et du parcours choisi. Les frais de scolarité en université sont généralement faibles, autour de quelques centaines d’euros par an. En revanche, la voie professionnelle peut inclure des frais supplémentaires liés aux centres de formation régionaux. Le coût global sur l’ensemble du parcours reste inférieur à celui des écoles privées de commerce ou de management.
Quelles sont les évolutions de carrière possibles pour un notaire ?
Un notaire commence souvent comme salarié, puis peut devenir associé ou ouvrir son propre office. Certains choisissent de se spécialiser davantage, par exemple en droit international privé ou en fiscalité des entreprises. D’autres rejoignent des instances professionnelles ou participent à l’enseignement universitaire.
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Quel salaire gagne un notaire en début et en milieu de carrière ?

En début de carrière, un notaire salarié perçoit en moyenne entre 2 800 et 3 500 euros brut par mois. Avec l’expérience, ce salaire peut atteindre 6 000 à 8 000 euros brut mensuels. Lorsqu’il s’installe à son compte, les revenus dépendent du volume d’activité de l’office, avec une moyenne annuelle comprise entre 80 000 et 120 000 euros après quelques années d’exercice.
| Niveau de carrière | Rémunération moyenne |
|---|---|
| Notaire salarié débutant | 2 800 à 3 500 € brut/mois |
| Notaire salarié confirmé | 6 000 à 8 000 € brut/mois |
| Notaire installé | 80 000 à 120 000 € brut/an |
Quels avantages et contraintes présente le métier de notaire ?
Le métier offre une stabilité professionnelle et une reconnaissance sociale élevée. Les notaires bénéficient d’une clientèle variée et de revenus confortables. En revanche, le rythme de travail peut être soutenu, notamment lors des périodes de forte activité immobilière. La responsabilité juridique engagée sur chaque acte impose également une vigilance constante.


