Exercer en tant que chauffeur VTC signifie transporter des passagers dans un cadre réglementé et offrir un service de qualité. Pour démarrer, il faut d’abord remplir les conditions d’accès, réussir la formation VTC et l’examen, puis obtenir la carte professionnelle indispensable. Viennent ensuite le choix du statut juridique, l’immatriculation au registre et l’acquisition d’un véhicule conforme. Voici le guide détaillé pour devenir chauffeur VTC en 2025 et réussir votre installation.
| Étapes clés | Détails |
|---|---|
| Conditions d’accès | Permis B depuis 3 ans, casier judiciaire vierge, visite médicale |
| Formation et examen | Formation de 50 heures, examen organisé par la Chambre des Métiers |
| Carte professionnelle | Dossier en préfecture, délivrée sous 3 mois en moyenne |
| Statut juridique | Auto-entrepreneur, EURL ou SASU selon vos besoins |
| Immatriculation | Inscription obligatoire au registre des VTC |
| Véhicule | Achat ou location d’une voiture de 4 à 9 places conforme aux normes |
| Revenus | Entre 2 000 € et 3 500 € nets mensuels selon l’activité |
- Un budget de départ entre 7 000 € et 15 000 € est à prévoir pour lancer l’activité.
- L’examen VTC est composé d’épreuves théoriques et pratiques, avec un taux de réussite autour de 50 %.
- Les plateformes comme Uber, Bolt ou Heetch exigent une carte professionnelle valide et un véhicule aux normes.
Comment devenir chauffeur VTC ?
Étape 1 : Remplir les conditions pour accéder au métier
L’accès à la profession est soumis à plusieurs critères. Vous devez posséder un permis B depuis au moins 3 ans (2 ans en cas de conduite accompagnée), avoir un casier judiciaire vierge et réussir une visite médicale auprès d’un médecin agréé. Ces éléments garantissent la sécurité des passagers et la fiabilité du conducteur.
Étape 2 : S’inscrire à une formation ou préparation à l’examen VTC
La formation VTC dure environ 50 heures et coûte entre 1 000 € et 1 500 €. Elle couvre la réglementation du transport, la gestion d’entreprise, la sécurité routière et la relation client. Vous pouvez suivre cette formation dans des centres agréés ou en ligne. Une préparation sérieuse augmente vos chances de réussir l’examen.
Étape 3 : Réussir l’examen VTC

L’examen est organisé par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Il se compose d’une partie théorique (réglementation, gestion, sécurité, français et anglais) et d’une épreuve pratique de conduite et de service client. Le coût est de 200 € environ et le taux de réussite moyen est de 50 %. En cas d’échec, une nouvelle inscription est possible.
Étape 4 : Demander la carte professionnelle de chauffeur VTC
La carte professionnelle s’obtient auprès de la préfecture de votre département. Vous devez fournir votre attestation de réussite à l’examen, un justificatif médical, une photo d’identité et un extrait de casier judiciaire. Le délai d’obtention est en moyenne de 3 mois. Cette carte doit être affichée de manière visible dans le véhicule.
Étape 5 : Choisir un statut juridique adapté

Le choix du statut juridique dépend de vos objectifs et de vos charges prévues.
- Le statut auto-entrepreneur convient pour débuter avec des charges allégées et une gestion simplifiée.
- L’EURL permet une meilleure protection sociale mais des charges plus élevées.
- La SASU offre de la flexibilité et un statut social d’assimilé salarié, adapté pour développer l’activité.
Tableau comparatif des principaux statuts :
| Statut | Avantages | Inconvénients |
|---|---|---|
| Auto-entrepreneur | Facile à gérer, faible coût de lancement | Plafond de chiffre d’affaires limité |
| EURL | Responsabilité limitée, crédibilité accrue | Charges sociales plus importantes |
| SASU | Protection sociale avantageuse, flexibilité | Formalités plus complexes et coûts de gestion |
Étape 6 : Immatriculer son activité au registre des VTC

L’immatriculation au registre national des VTC est obligatoire. Elle se fait en ligne via le site du ministère des Transports. L’inscription coûte 170 € et doit être renouvelée tous les 5 ans. Elle officialise votre activité et vous permet d’exercer légalement.
Étape 7 : Acheter ou louer un véhicule conforme aux normes
Le véhicule doit répondre à des critères précis :
- Avoir entre 4 et 9 places.
- Être âgé de moins de 6 ans.
- Offrir un confort haut de gamme (au moins 4,5 mètres de long et 1,7 mètre de large).
Vous pouvez opter pour l’achat ou la location longue durée. Comptez entre 15 000 € et 40 000 € pour un véhicule conforme, ou environ 600 € à 1 000 € par mois pour une location.
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Quelles sont les conditions pour exercer en tant que chauffeur VTC ?

Outre le permis, le casier judiciaire et la visite médicale, il faut réussir l’examen VTC et obtenir la carte professionnelle. Le respect de ces conditions garantit l’honorabilité et la qualité du service.
Comment fonctionne la formation et l’examen VTC ?
La formation se déroule dans des centres agréés ou à distance. Elle prépare aux épreuves théoriques et pratiques. L’examen, géré par la Chambre des Métiers, doit être réussi pour accéder au métier. Il est possible de repasser l’examen en cas d’échec.
Quelles démarches faut-il suivre pour obtenir la carte professionnelle ?
Le dossier est à déposer en préfecture avec les justificatifs nécessaires. Après validation, la carte est envoyée au domicile. Elle doit être renouvelée tous les 5 ans, accompagnée d’une visite médicale.
Quel statut juridique choisir pour devenir chauffeur VTC ?

Le choix dépend de votre projet. L’auto-entrepreneur est adapté pour démarrer rapidement. L’EURL ou la SASU conviennent si vous souhaitez développer une activité plus large ou travailler avec d’autres chauffeurs.
Quels investissements prévoir pour se lancer dans le métier ?
Le budget initial varie entre 7 000 € et 15 000 € selon que vous achetez ou louez votre véhicule. À cela s’ajoutent le coût de la formation, de l’examen, de l’immatriculation et de l’assurance professionnelle.
Combien gagne un chauffeur VTC en moyenne ?

Les revenus dépendent du nombre d’heures travaillées et des plateformes utilisées. Un chauffeur travaillant à temps plein gagne entre 2 000 € et 3 500 € nets par mois, après déduction des charges. Les revenus augmentent avec une bonne gestion des horaires et des trajets.
Quels sont les avantages et inconvénients du métier de chauffeur VTC ?
Le métier offre une grande liberté d’organisation, un contact direct avec les clients et des revenus intéressants. En revanche, il implique des charges importantes (carburant, assurance, entretien) et une dépendance aux plateformes comme Uber, Bolt ou Heetch.
Quelles perspectives d’évolution pour un chauffeur VTC ?
Un chauffeur VTC peut développer sa propre flotte de véhicules, recruter d’autres conducteurs ou se spécialiser dans le transport haut de gamme. Le marché reste porteur, notamment dans les grandes villes et pour les déplacements professionnels.


